Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Ce que la Constitution vous promet, Ouyahia le dément par Kamel DAOUD

Publié par The Algerian Speaker sur 7 Janvier 2016, 12:37pm

Catégories : #la rubrique de Kamel Daoud

Ce que la Constitution vous promet, Ouyahia le dément par Kamel DAOUD

Ce que la prochaine Constitution vous promet, Ouyahia le dément : liberté, démocratie, sincérité, bonheur, respect et droits. La scène de présentation du nouveau texte a été vécue en double standard : d’un côté le texte, de l’autre l’homme qui le vendait. Et ce fut surréaliste. Les arguments de «Si Ahmed» étaient une collection invraisemblable d’arguments pour défendre le règne actuel, ses raisons, ses monarchismes et ses arguments et ses retournements de veste.

Pour désigner les opposants au 4ème mandat, des Algériens soucieux de démocratie et d’alternance, n’ayant jamais pris les armes mais seulement la parole, Ouyahia parle déjà de fascistes. Un mot qui devrait être retourné à son auteur connu pour ses visions inhumaines de la chose humaine, père des licenciements de masse, des cadres en prison et des discours radicaux durant les années 90. Pour défendre le viol de jouissance de la Constitution, modifiée par un homme pour son mandat à vie, puis remodifiée aujourd’hui pour faire «démocrate», le chef de Cabinet a usé d’une logique mystico-providentielle : son employeur est un homme unique au monde, une rareté, un don, une exception vivante.

Comme l’ont remarqué des collègues, le raisonnement s’est fait par l’absurde : Bouteflika s’est présenté sur insistance du peuple qui a voté avant le vote. Pour le reste aussi : je ne dialogue qu’avec ceux qui sont d’accord avec moi et cela s’appelle un dialogue sous forme de monologue.

Les exemples affolants dans les discours de ce commis de l’Etat ne manquent pas et ont été révélés par beaucoup. Le ton, le propos, les arguments et l’effet de morgue démentaient en live ce que promettait le texte futur. Choix d’un mauvais vecteur pour nous vendre la nouvelle démocratie contrôlée, l’idée de l’alternance et de la démocratie par un homme au «pouvoir» depuis deux décennies et dont on a connu le règne dur, le propos méprisant et les insolentes explications.

Bouteflika aurait pu choisir quelqu’un d’autre ou nous envoyer le texte par lettre, l’effet aurait été meilleur et le débat plus convainquant.

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